Patriotisme économique pour EADS ?
Selon le Financial Times (FT), les principaux actionnaires d’EADS (i.e : le gouvernement français, le groupe français Lagardère et le constructeur automobile allemand Daimler, qui contrôlent ensemble 45 % d'EADS), ont l'intention d'empêcher tout investisseur considéré comme "prédateur" de posséder plus de 15 % de la compagnie.Ces précautions semblent viser le fonds souverain de Dubaï, qui a pris l'été dernier une participation de 3,1 % dans EADS, et VEB, une banque russe contrôlée par l'Etat, qui a pris en décembre une participation de 5 %.
Question : Ce "patriotisme économique" vous semble-t-il justifié ?