Fusions-acquisitions en période de crise

Publié le par Jean-François Anquetil

Selon les données collectées par le cabinet Thomson Reuters, le volume des opérations de fusions et acquisitions annoncées depuis janvier 2008 a ainsi rattrapé une partie de son retard, pour atteindre 2 081 milliards de dollars (1 396 milliards d'euros) au 11 août. Un chiffre certes inférieur a celui de 2007, mais supérieur de 4 % à celui de 2006. "Qui était pourtant une année record".
D'après le monde, presque tous les secteurs sont concernés.


Question : Pourquoi ce rythme soutenu des fusions-acquisitions alors que la croissance économique semble au ralentie ?
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A
Bel effort de Florent...Les fusions-acquisitions permettent d'améliorer la position concurrentielle de l'entreprise en profitant d'économie d'échelle, en augmentant sa taille et ses parts de marché, en élargissant son offre ou en s'internationalisant. Les fusions comme Daimler et Chrysler ou SmithKlineBeccham et GlaxoWelcome en sont des exemples.<br /> OK...<br /> Mais pourquoi les fusions-acquisitions sont toujours soutenues alors que la croissance économique est ralenti ?<br /> Premièrement, le fait de fusionner permet aux deux ( ou plusieurs ) groupes d'avoir de meilleures marges financières et politiques. Donc il est normal de voir en période économique difficile des groupes industriels en difficulté fusionnés.<br /> Qu'est-ce que les "marges politiques" ? explications SVP...<br /> Deuxièmement, en période économique difficile, une partie des entreprises sont en difficultés ; mais si une partie est en difficultée alors il existe une autre partie ( plus minime bien sur ) où des entreprises réalisent de bons chiffres ( par exemple dans le secteur de l'aéronautique ). Dans ce cas ces entreprises en profitent pour racheter des concurrents.<br /> Admettons....<br /> Troisièmement, c'est une période où bon nombre d'entreprises prennent des risques financiers ( bourse notamment ), ces entreprises ne sont pas d'ailleurs dans une bonne situation financière. Mais puisque l'économie est au plus bas, c'est-à-dire qu'elle " touche le fond ", maintenant, elle ne peut qu'augmenter. Donc on prend un risque qui paraît néanmoins logique.<br /> Il me semble que le dernier argument est mal formulé, et qu'il soit très proche du second.En période de ralentissement économique (réel ou anticipé) les actions des firmes subissent une baisse. C'est le cas pour la plupart des firmes depuis août 2007. Cette baisse est logique mais elle peut-être sur quelques firmes surestimée (cf: action Carrefour en France) par les investisseurs. Du coup certaines firmes voient leur valeur boursière exagérément réduite ce qui favorise les prédateurs. Ainsi, après le krach boursier de 1987, il y a eu une vague d'OPA.
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P
J'ai la nette impression que le cru de cette rentrée est extrêmement motivé, plus que ma promo, il me semblait pourtant avoir déja mis la barre assez haut mais là, on constate que vous croulez sous les commentaires
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F
Les fusions-acquisitions permettent d'améliorer la position concurrentielle de l'entreprise en profitant d'économie d'échelle, en augmentant sa taille et ses parts de marché, en élargissant son offre ou en s'internationalisant. Les fusions comme Daimler et Chrysler ou SmithKlineBeccham et GlaxoWelcome en sont des exemples.Mais pourquoi les fusions-acquisitions sont toujours soutenues alors que la croissance économique est ralenti ?Premièrement, le fait de fusionner permet aux deux ( ou plusieurs ) groupes d'avoir de meilleures marges financières et politiques. Donc il est normal de voir en période économique difficile des groupes industriels en difficulté fusionnés. Deuxièmement, en période économique difficile, une partie des entreprises sont en difficultés ; mais si une partie est en difficultée alors il existe une autre partie ( plus minime bien sur ) où des entreprises réalisent de bons chiffres ( par exemple dans le secteur de l'aéronautique ). Dans ce cas ces entreprises en profitent pour racheter des concurrents.Troisièmement, c'est une période où bon nombre d'entreprises prennent des risques financiers ( bourse notamment ), ces entreprises ne sont pas d'ailleurs dans une bonne situation financière. Mais puisque l'économie est au plus bas, c'est-à-dire qu'elle " touche le fond ", maintenant, elle ne peut qu'augmenter. Donc on prend un risque qui paraît néanmoins logique.
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