Un bel exemple de croissance externe dans la pharmacie
Six semaines après le rachat du laboratoire américain Wyeth par son compatriote Pfizer pour 68 milliards de dollars, une autre opération géante vient rebattre les cartes du secteur pharmaceutique.
Merck a annoncé, lundi 9 mars, l'acquisition d’un de ces concurrents Schering-Plough.
Le nouvel ensemble totalisera un chiffre d'affaires de 47 milliards de dollars, ce qui en ferait le numéro deux mondial derrière Pfizer-Wyeth, si les actionnaires approuvent l'opération.
Pour l’acquéreur (Merck), la logique de l'opération est défensive. Le groupe doit faire face à l'arrivée à échéance de brevets sur plusieurs de ses "blockbusters" (médicaments générant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires). D’ici 2012, 1/3 de ses ventes sera donc concurrencée par des génériques. Or Merck n'a pas été capable de développer de molécules suffisamment prometteuses pour espérer compenser pareil manque à gagner. C'est pourquoi il se lance dans une telle acquisition.
La fusion permettrait à Merck de doubler son portefeuille de molécules en phase ultime de développement. Le groupe évalue à 3,5 milliards de dollars les économies annuelles tirées de la fusion au-delà de 2011. L'opération devrait avoir un impact positif sur son bénéfice par action dès la première année.
"Les synergies sont faciles à mettre en place dans la pharmacie, où les coûts d'administration et de distribution représentent environ 30 % du chiffre d'affaires", commente Béatrice Muzard, analyste chez Natixis Securities.
Pourtant l'opération a été froidement accueillie en Bourse, l'action Merck cédant 7,7 %, lundi en clôture à Wall Street. Le titre Schering-Plough lui bondissait de 14,18 %.
Question : Pourquoi une telle évolution différentielle à la bourse entre l'acquéreur et la cible ?
Merck a annoncé, lundi 9 mars, l'acquisition d’un de ces concurrents Schering-Plough.
Le nouvel ensemble totalisera un chiffre d'affaires de 47 milliards de dollars, ce qui en ferait le numéro deux mondial derrière Pfizer-Wyeth, si les actionnaires approuvent l'opération.
Pour l’acquéreur (Merck), la logique de l'opération est défensive. Le groupe doit faire face à l'arrivée à échéance de brevets sur plusieurs de ses "blockbusters" (médicaments générant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires). D’ici 2012, 1/3 de ses ventes sera donc concurrencée par des génériques. Or Merck n'a pas été capable de développer de molécules suffisamment prometteuses pour espérer compenser pareil manque à gagner. C'est pourquoi il se lance dans une telle acquisition.
La fusion permettrait à Merck de doubler son portefeuille de molécules en phase ultime de développement. Le groupe évalue à 3,5 milliards de dollars les économies annuelles tirées de la fusion au-delà de 2011. L'opération devrait avoir un impact positif sur son bénéfice par action dès la première année.
"Les synergies sont faciles à mettre en place dans la pharmacie, où les coûts d'administration et de distribution représentent environ 30 % du chiffre d'affaires", commente Béatrice Muzard, analyste chez Natixis Securities.
Pourtant l'opération a été froidement accueillie en Bourse, l'action Merck cédant 7,7 %, lundi en clôture à Wall Street. Le titre Schering-Plough lui bondissait de 14,18 %.
Question : Pourquoi une telle évolution différentielle à la bourse entre l'acquéreur et la cible ?